Clinic History / Histoire de la clinique

La version en français suit le texte en anglais.

The Toronto Workers’ Health and Safety Legal Clinic began operations in December 1988. The Clinic was founded by a group of health and safety advocates who originally were part of the Toronto Occupational Health Resource Centre (TOHRC). TOHRC was set up in the 1970s to assist non-unionized workers in dealing with occupational health and safety hazards.

When the Occupational Health and Safety Act came into being in 1978, TOHRC recognized that non-union workers needed legal help to assert their health and safety rights. To fill this gap, TOHRC applied for and was granted funding for the creation of the Toronto Workers’ Health and Safety Legal Clinic.

In the early years, the Clinic’s work was based solely on workers’ rights contained in the Occupational Health and Safety Act. Clinic lawyers mainly appeared before the Ontario Labour Relations Board on behalf of workers who had been fired for raising health and safety concerns. However, some of these clients were injured due to poor health and safety practices, while others needed help with issues related to job loss. During the mid-1990s, the Clinic expanded its services to include Workplace Safety and Insurance Board (WSIB) appeals, Employment Insurance appeals, Employment Standards termination/severance pay claims as well as Canada Pension Plan Disability appeals. To this day, the Clinic maintains a strong presence in partnership with other legal aid clinics and the labour movement to improve workers’ rights.

Also around this time, the Clinic started to offer public legal education by way of oral presentations and workshops to community agencies, schools, job connection programs, apprenticeship programs and employment readiness programs. The workshops take place in the community and offer youth, newcomers and jobseekers with an introduction to employment standards, occupational health and safety, WSIB, human rights and the legal aid system.

The Clinic has developed a strong presence in advocacy for the rights of workers. For example, the Clinic participated in the genesis of the Ministry of Labour’s Prevention Council, and today has an enduring voice on health and safety prevention issues. This has increased the Clinic’s ability to work towards and advocate for injury prevention policies as well as health and safety reform at the Ministry level.

During recent years, the Clinic has worked in partnership with the University of Toronto Engineering Program. Engineering students are tasked with creating multidisciplinary design innovation projects that address a variety of workplace health and safety concerns. These projects are aimed at developing innovative approaches to address workplace hazard exposures, such as radon exposure. Another project examined the use of and exposure to mercury in laboratories.

The nature of work has changed drastically in the past decade. With precarious work on the rise in Ontario, additional resources have made it possible for the Clinic to advise and represent more low-wage workers. To reflect the growing need to represent clients and advocate for issues that influence workers’ rights throughout the province of Ontario, the Clinic changed its name to the Workers’ Health and Safety Legal Clinic (WHSLC).

The WHSLC activities are equally balanced between casework, law reform and community development/public education. Most recently the Clinic has increased its capacity to advise and represent people in other employment-related matters such as wrongful dismissal matters.


La Toronto Workers’ Health and Safety Legal Clinic a amorcé ses activités en décembre 1988. La clinique a été fondée par un groupe de défenseurs de la santé et de la sécurité qui faisaient à l’origine partie du Toronto Occupational Health Resource Centre (TOHRC). Le TOHRC a été créé dans les années 1970 pour aider les travailleurs non syndiqués à faire face aux risques de santé et sécurité au travail.

Lorsque la Loi sur la santé et la sécurité au travail est entrée en vigueur en 1978, le TOHRC a reconnu que les travailleurs non syndiqués avaient besoin d’une aide juridique pour faire valoir leurs droits en matière de santé et sécurité. Pour combler cette lacune, le TOHRC a demandé et obtenu un financement pour la création de la Toronto Workers’ Health and Safety Legal Clinic.

Dans les premières années, le travail de la Clinique était basé uniquement sur les droits des travailleurs contenus dans la Loi sur la santé et la sécurité au travail. Les avocats de la Clinique ont principalement comparu devant la Commission des relations de travail de l’Ontario au nom de travailleurs qui avaient été congédiés pour avoir soulevé des problèmes de santé et sécurité. Toutefois, certains de ces clients ont subi des blessures en raison de mauvaises pratiques en matière de santé et sécurité, tandis que d’autres avaient besoin d’aide pour résoudre des problèmes liés à la perte d’un emploi. Au milieu des années 1990, la Clinique a élargi ses services pour inclure les appels liés à la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT), les appels liés à l’assurance-emploi, les demandes de congédiement et d’indemnité de départ liées aux normes d’emploi ainsi que les appels liés à l’assurance-invalidité du Régime de pensions du Canada. Aujourd’hui encore, la Clinique maintient une forte présence en partenariat avec d’autres cliniques d’aide juridique et le mouvement syndical afin d’améliorer les droits des travailleurs.

C’est également à peu près à ce moment-là que la Clinique a commencé à proposer une formation juridique publique sous la forme de présentations orales et d’ateliers destinés aux agences communautaires, aux écoles, aux programmes d’insertion professionnelle, aux programmes d’apprentissage et aux programmes de préparation à l’emploi. Les ateliers se déroulent dans la communauté et offrent aux jeunes, aux nouveaux arrivants et aux demandeurs d’emploi une introduction aux normes d’emploi, à la santé et sécurité au travail, à la CSPAAT, aux droits de la personne et au système d’aide juridique.

La Clinique s’est taillé une place importante dans la défense des droits des travailleurs. Par exemple, la Clinique a participé à la genèse du Conseil de la prévention du ministère du Travail et est aujourd’hui un interlocuteur privilégié pour les questions de prévention en matière de santé et sécurité. Cette participation a renforcé la capacité de la Clinique à travailler et à défendre les politiques de prévention des blessures ainsi que la réforme de la santé et sécurité au niveau du Ministère.

Ces dernières années, la Clinique a travaillé en partenariat avec le programme d’ingénierie de l’université de Toronto. Les étudiants en ingénierie sont chargés de créer des projets multidisciplinaires d’innovation en matière de conception qui répondent à diverses préoccupations en matière de santé et sécurité au travail. Ces projets visent à élaborer des approches innovantes pour lutter contre les risques d’exposition sur le lieu de travail, tels que l’exposition au radon. Un autre projet a examiné l’utilisation du mercure dans les laboratoires et l’exposition à ce métal lourd.

La nature du travail a radicalement changé au cours de la dernière décennie. Avec l’augmentation du travail précaire en Ontario, des ressources supplémentaires ont permis à la Clinique de conseiller et de représenter un plus grand nombre de travailleurs à bas salaires. Pour refléter le besoin croissant de représenter les clients et de défendre les questions qui influencent les droits des travailleurs dans toute la province de l’Ontario, la Clinique a changé de nom pour devenir la Workers’ Health and Safety Legal Clinic (WHSLC).

Ses activités sont réparties de manière équilibrée entre le traitement des dossiers, la réforme du droit et le développement communautaire/l’éducation publique. Plus récemment, la clinique a augmenté sa capacité à conseiller et à représenter des personnes dans d’autres domaines liés à l’emploi, tels que les congédiements injustifiés.


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